Défi du 20
Pour le mois d'avril, le défi du 20 proposé par Passiflore ici était de choisir 4 livres.
J'ai toujours aimé les livres : le livre qui raconte mais également l'objet livre, tellement que je ne voudrais pour rien au monde une liseuse. Il faut que je le touche, que je regarde sa première de couverture (je suis très sensible à l'illustration), que je le soupèse, que je sente son odeur, que j'imagine son histoire s'il n'est pas tout neuf.
Le premier livre choisi a pour titre Le comte de Monte Cristo, d'Alexandre Dumas. Un grand classique me direz-vous mais que je n'avais jamais lu avant qu'un étudiant que j'ai connu en Allemagne (il y a des lustres...) ne me l'offre : c'est un ouvrage de la littérature française qui l'avait marqué et il avait écrit en dédicace "que ton Allemand s'améliore avec chaque page lue !". Je l'ai ensuite lu en français (parce que je connaissais l'histoire en dessin animé et en film - J'en parle un peu plus ici si ça vous intéresse - mais mon allemand n'était quand même pas aussi précis que ma langue maternelle (et Dieu sait s'il y a des détails dans ce pavé !). J'ai depuis relu une dizaine de fois cette histoire de vengeance suite à une injustice terrible et me suis même procuré une version italienne à Milan lors d'un voyage.
Le deuxième livre, c'est Tarendol de Barjavel. Je l'ai lu ado après avoir vu la série télévisée des année 80 avec Daniel Gélin et Jacques Penot. Quelle magnifique histoire d'amour contrariée sur fond de seconde guerre mondial entre Provence et Paris ! Ce roman m'avait et me bouleverse toujours !
Le troisième livre sera un policier. Difficile de choisir, j'aime beaucoup les intrigues policières à la Agatha Christie ou à la Conan Doyle. Allez, je ploufe et je choisis Le chien de Baskerville d'Arthur Conan Doyle. Le Dr Watson, fidèle compagnon de Sherlock Holmes enquête sur la mort d'un homme retrouvé gisant sur la lande avec près de lui des traces d'un grand chien et tout cela sur fond de malédiction... De quoi vous donner des frisson !
Le quatrième et dernier livre sera Voyage avec un âne dans les Cévennes de Robert Louis Stevenson parti de son Ecosse natale en 1878 (suite à un chagrin d'amour) sur les traces des Protestants persécutés en Cévennes. Je voulais le lire depuis un moment et c'est chose faite cette année. Lorsqu'on allait rendre visite à ma fille qui a fait ses études d'infirmière à Mende en Lozère, on voyait régulièrement des pancartes faisant allusion à Stevenson et elle habite depuis un an au Bleymard, au pied du Mont Lozère, à deux pas du chemin de Stevenson ! Ce n'est pas de la grande littérature mais il a une valeur historique et il arrive en peu de mots à retranscrire l'ambiance lozérienne de l'époque.
Voilà pour moi !