Espagne 2012 (7) : Gibraltar

Gibraltar, c'est la ville qui donne son nom au fameux Détroit, mais ce n'est pas l'Espagne. En feuilletant notre guide Michelin, nous avons appris que nous allions nous rendre en territoire britannique... Le guide mentionne qu'on y roule à gauche, mais ce n'est pas vrai (ça aurait été folklorique !). 

Il était conseillé de laisser son véhicule avant le poste frontière et de gagner le centre-ville à pied, nous avons compris pourquoi ! Les files d'attente pour entrer et sortir de Gibraltar étaient impressionnantes, et encore, nous n'étions pas en période estivale ! Mais vu le temps venteux et le ciel menaçant, nous avons préféré prendre notre mal en patience et comme nous avions prévu de faire le tour de la presqu'île, il valait mieux avoir un véhicule (de plus, le téléphérique qui menait au sommet du rocher ne fonctionnait pas, très certainement à cause des rafales de vent). 

Juste après la frontière, nous avons dû traverser la piste d'atterrissage de l'aéroport. Heureusement que le traffic aérien n'est pas dense !

Les habitants de Gibraltar parlent l'Espagnol mais tous ceux que nous avons rencontrés se sont adressé à nous en Anglais. Du coup, c'est moi qui ai pris le relais ;) 

La principale attraction de Gibraltar est l'Upper Rock Nature Reserve, une réserve naturelle qui couvre une grande partie du Rocher. Cette réserve est célèbre pour ses petits habitants poilus, j'ai nommé les Macaques de Barbarie, originaires d'Algérie et du Maroc et très certainement introduits par les Arabes il y a 2000 ans, lors de la conquête de la péninsule ibérique. Les Anglais y tiendraient parait-il comme à la prunelle de leurs yeux : une légende veut que ces macaques aient donné l'alerte et sauvé l'enclave d'une attaque espagnole et depuis, la croyance veut que tant qu'il y aura des macaques sur Gibraltar, le Rocher restera sous la couronne Britannique... 

Nous avons d'abord visité la Saint Michael's Cave, une grotte ornée de concrétions calcaires et dont l'une des immenses salles a été transformée en auditorium, tant l'accoustique y est bonne.

Puis, nous sommes allés à pied jusqu'au sommet du Rocher qui tombe à pic, côté Mediterrannée.

Nous sommes également entrés dans les Upper Galleries : le Rocher est un vrai gruyère ! Après la nature, c'est l'homme qui a creusé une soixantaine de kilomètres de galeries, d'où les Anglais tiraient au canon sur les flottes françaises et espagnoles, lors du Grand Siège qui dura de 1779 à 1783.

Une partie seulement des galeries est ouverte au public.

 

En contrebas du Rocher, côté vieille ville, nous avons visité le donjon du Moorish Castle (château Maure), unique vestige d'une forteresse musulmane du XIVè siècle.

Une grosse averse nous a empêché de visiter le centre-ville, dommage. Nous en avons profité pour manger des pâtes aux légumes et gambas (pratiquement à l'heure du thé !!!) dans un petit restaurant situé entre les deux enceintes de la vieille ville.

Nous avons terminé cette journée en allant à Europa Point, à la pointe sud de la presqu'île.

 

 

Après ce passage à Gibraltar, je ne me plaindrai presque plus du Mistral !

Comments

[passiflore]

C'est sympa la page culturelle!

Malgré le mauvais temps ça te fait de beaux souvenirs!

Bizz

[nel]

et c'est là que tu t'es faite bouffer par les singes ?

bises

[Chris ex Téhéran]

Merci pour cette page culturelle du jour. Tes récits sont toujours très documentés. Allez, bon vent ! Bisous

[Kinou]

Merci pour cette leçon de géo !!

Le privilège du mistral c'est qu'au moins on est pas pris au dépourvu.

De toute façon dés qu'on est près de la mer ça souffle.

[BAT FROGUETTE]

Je vois que question temps de m... on a pas le privilège ... hihi. Quant au mistral, j'ai dit la même chose après la vague de vent chaud qu'on vient de se taper ! Non seulement il fait tout voler dans tous les sens (autre sens que le mistral)mais en plus il grille les tomates, dessèche tout et ramène les nuages ! Bon ok le mistral il est froid mais au moins il amène le soleil ! GRRRRR